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Blé et maïs hésitants sur Euronext

Le cours du blé a clôturé en nette baisse lundi 16 septembre 2024, entraînant le maïs dans son sillage. Les prix des deux céréales repartaient toutefois en légère hausse à l’ouverture du marché à terme européen mardi.

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Les cours du blé ont effacé lundi 16 septembre 2024 sur Euronext « une bonne partie du rebond » observé depuis la semaine dernière, constate Argus Media dans sa note quotidienne. La tonne a ainsi clôturé à 220,50 € (–4,50 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre et à 228,25 € (–4,50 €) sur celle de mars.

« L’approche de zone technique de résistance a certainement favorisé quelques ajustements, d’autant qu’en parallèle la parité euro/dollar a marqué un rebond, retrouvant ses plus hauts niveaux négociés depuis le début de septembre », reprend le cabinet. À cela s’ajoutent des estimations de la récolte de blé canadienne rassurantes. Elles confirment « une production de blé tendre en hausse, atteignant 28,3 millions de tonnes et aussi une forte progression des volumes de blé dur, à 6 millions de tonnes. » Ce repli des cours du blé a pesé sur le maïs. La tonne a terminé la séance à 203 € (–2,50 €) sur l’échéance de novembre, et à 210,25 € (–1,75 €) sur celle de mars.

Mardi 17 septembre peu avant midi, en revanche, la tonne de blé regagnait 1 euro sur les échéances de décembre et de mars. Celle de maïs progressait elle aussi, de 0,50 € sur novembre et mars.

Pression récolte

Aux États-Unis, le mouvement de hausse des prix du blé enregistré en fin de semaine « a été totalement effacé » lundi, observe Argus Media. À la Bourse de Chicago, le contrat sur décembre a clôturé à 5,7850 dollars par boisseau, en baisse de 16,25 centimes, selon Sitagri.

En maïs, le repli est plus modeste : de 2,50 centimes par boisseau, pour clôturer à 4,1075 dollars sur décembre. « Les travaux de moisson avancent peu à peu avec 9 % des surfaces récoltées. Dans le même temps, la notation des conditions de culture s’améliore d’un point par rapport à la semaine passée affichant ainsi un niveau de 65 % des surfaces dans un état “bon à excellent” », note Argus Media.

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